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L’imagerie joue un rôle central dans le système de santé
Des études de marché récentes montrent que près de 80% des actes médicaux sont basés sur l’imagerie. On distinguera d’une part l’imagerie « in vivo », méthode non-invasive pour observer précisément et rapidement des structures anatomiques (imagerie structurale) ou des phénomènes dynamiques (imagerie fonctionnelle), d’autre part l’imagerie « in vitro » décrivant des changements dans les tissus, cellules ou gènes provenant d’échantillons biologiques (imagerie microscopique). L’imagerie médicale s’appuie sur toutes les méthodes et techniques de la formation d’image (photon, champs magnétiques, radiation, rayons X ou ultrasons) qui peuvent être combinées de manière complémentaire (imagerie multimodale). Les images peuvent être utilisées à des fins d’affichage seulement (reconstruction 3D d’une région d’intérêt par exemple) ou plus généralement dans un objectif de quantification de paramètres biologiques (morphométrie, densitométrie,…). De plus, l’imagerie médicale est intimement associée aux technologies de l’information et de la communication (PACS, DPM, DICOM), à la robotique (positionnement de capteurs d’image, d’instruments chirurgicaux ou même de source ionisante, ainsi qu’aux moyens de télécommunication (télémédecine). |
5 axes stratégiques
Magellium oriente son développement dans le secteur de la santé et des biotechnologies autour de 5 axes stratégiques :
• Imagerie multimodale
• Formation continue médicale par internet
• Vidéo-microscopie
• Robotique
• Applications SIG et de télémédecine
Magellium s'implique...
LE PROJET CAMM4D
Magellium est porteur du projet CAMM4D dédié à l’onco-dermatologie en partenariat avec l’institut de recherche Pierre Fabre (IRPF/CRP/I2C), le département d’onco-dermatologie du CHU de Toulouse et l’IRIT-ENSEEITH. Ce projet a été labellisé par le pôle Cancer-Bio-Santé en novembre 2007 et a obtenu un financement du FUI (DGE) en Mars 2008.
Véritable enjeu de santé publique, les cancers cutanés ont vu leur incidence doubler au cours des vingt dernières années. Le mélanome suit en général une croissance bi-phasique horizontale (intra-épidermique) puis verticale (sous-épidermique). A ce jour, le diagnostic et le pronostic du mélanome n’est pas réalisable "in vivo". L’aspect bi-phasique des lésions tumorales se prête bien à l’utilisation croisée de modalités d’imagerie complémentaires :
• Vidéo-dermatoscopie pour l’étude de la surface,Ce projet vise, dans un premier temps, à développer une plate-forme d’imagerie multimodale pour la détection précoce et le suivi des mélanomes en caractérisant leur diffusion surfacique et leur progression en profondeur de manière non-invasive en s’appuyant sur des techniques d’analyse d’image avancées. Dans un deuxième temps, cette méthodologie pourrait être étendue à la télé-dermatologie.
• Echographie Haute Fréquence (20 et 50 MHz) pour le derme,
• OCT ou Tomographie en optique cohérente pour l’épiderme.
LE PROJET InNaBioSanté
Magellium, soutenue par InNaBioSanté, est engagée dans le projet Nanomultiplex labellisé par l’ITAV en partenariat avec L’IPBS et le LAAS notamment. L’idée originale est de déposer par micro-lithographie douce, sur un support en verre, des molécules d’ADN individuelles portant en leur extrémité libre une particule-sonde pour observer en vidéo-microscopie dynamique des processus de réarrangement génétique lors des processus de recombinaison.
Magellium intervient sur la mise en œuvre de la plateforme microscopique d’acquisition d’images en bas-niveau de lumière et sur le développement d’algorithmes de détection des sondes en temps réel.
LE PROJET e-HEMATimage
e-HEMATimage est un programme de formation continue destiné aux professionnels travaillant dans les laboratoires de biologie clinique. L’objectif est de communiquer selon des sessions pédagogiques diffusées par internet du savoir en hématologie à partir de la lecture microscopique de frottis sanguins issus de dossiers patients réels sélectionnés pour leur intérêt pédagogique.
Cette plateforme de formation multilingue (8 langues de la CEE) a été développée en partenariat avec la FCBM (Prof. J. Corbérand).
Ce développement fait suite au programme de formation MedecinIm@ge, initié en 1997, utilisé par plus de 2000 laboratoires répartis sur 16 pays francophones couvrant l’hématologie, la mycologie, la cytologie et la parasitologie.